Login

« Le prix du porc n’est pas à l’abride turbulences »

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Entre l’abattage d’un porc et l’arrivée de la viande en Chine, le délai est de 45 à 60 jours. Le Nouvel An chinois étant programmé fin janvier 2020, ce sont les abattages de novembre qui ont satisfait cette demande. Le cours danois, très dépendant des exportations, s’est nettement apprécié. Les références allemandes et espagnoles lui ont emboîté le pas dans une moindre mesure. Pendant cette période, le prix français n’a que très peu évolué, restant autour de 1,70 €/kg. Si la France est moins présente à l’export que ses voisins européens, la stabilité du prix en novembre s’explique aussi par un contexte de légère hausse de la production, face à des capacités d’abattage inchangées. En Allemagne, de nombreux outils sont en surcapacité, face au recul de l’offre de porcs vifs. La balance penche ainsi du côté des producteurs. Quant à l’Espagne, malgré la croissance de la production porcine, la récente mise en route d’un abattoir de très grande capacité vient mettre en concurrence les opérateurs, tous désireux de faire fonctionner leurs outils. Dans les prochains mois, les cours devraient rester soutenus, car la demande chinoise ne se dément pas. Mais les exportateurs européens ne sont pas à l’abri de turbulences. La fièvre porcine africaine se rapproche de l’Allemagne. Le moindre sanglier retrouvé positif outre-Rhin pourrait déstabiliser le marché communautaire et engendrer une baisse des prix. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement